L'eau ressource
Le Drac...la ressource en eau dont bénéficient les communes du périmètre.
Le Drac blanc et le Drac noir
Le Drac blanc et le Drac noir
Le Drac noir
Le Drac Noir ou Drac d’Orcières prend sa source au pied du Mourre froid et du Roc Blanc, vers 1 900 m d’altitude.
En amont de Prapic, le Drac Noir a un aspect torrentiel avec un faciès de type escalier ou chute/baignoire sur un fond de grosses pierres et de blocs petits et gros.
En aval de Prapic, le faciès devient séquentiel de type tressé et de type rapide ou chute/baignoire dans les étroits. Le Drac Noir se situe dans une zone de production abondante de matériaux d’origine diverses (éboulis, avalanches, apports des affluents, etc.).
Sur ce bassin versant, les précipitations sont abondantes. La pluviométrie est répartie sur l’ensemble de l’année. Elle s’étale sur 90 à 100 jours par an, avec deux maxima au printemps et à l’automne. Elle donne un régime nival de transition.
La superficie du bassin versant est d’environ 98 km² (CLEDA, 2000).
Le Drac blanc
Le Drac Blanc ou Drac de Champoléon naît vers 1 800 m d’altitude, de la confluence de plusieurs torrents. La superficie du bassin versant est légèrement supérieure à celle du Drac Noir et avoisine les 100 km² (CLEDA, 2000).
Le Drac Blanc en comparaison du Drac Noir présente une structure plus homogène sur l’ensemble de son cours avec un faciès en tresse dans un vaste lit majeur qui facilite les divagations saisonnières. La granulométrie est également uniforme et constituée de petites pierres auxquelles se mêlent quelques éléments plus grossiers et des graviers. Ponctuellement le lit se resserre avec concentration de la lame d’eau et diversification de la granulométrie. Le lit est large et peu végétalisé mais localement réduit (la largeur passe de 300 m à 100 m) en raison de l’impact des activités humaines (gravières, routes, ouvrages de franchissement). Dans les documents consultés, il est mentionné des problèmes liés à l’exhaussement du lit, conséquence de la production des matériaux par les torrents et le blocage du transit de ces matériaux au droit du seuil de prise d’eau du Canal de Gap. Comme pour le Drac Noir, le débit solide est important et a été estimé à 100 000 m3/an par SOGREAH, avec une grande variabilité d’une année sur l’autre.