GAP
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Réseau Réseau de distribution

Réseau de distribution

 

Les ouvrages de transport...infrastructures qui permettent d’acheminer la ressource en eau jusque sur les points où elle est attendue pour satisfaire des besoins.

CANAUX

Dans les canaux (ou écoulements à surface libre) tels que la branche mère, la branche de Charance, l’écoulement se fait à « surface libre » c’est à dire au contact de l’air et de la pression atmosphérique.

L’eau s’écoule gravitairement et parallèlement à la pente du terrain.

La branche mère

 

La branche mère

 

La branche mère du Canal de Gap est l’ouvrage adducteur situé du dessableur des Ricous à la sortie du tunnel du col de Manse.

Elle est essentiellement constituée d’une conduite en béton monolithique réalisée selon le procédé « SATUJO ».

Cette canalisation de 2.200 mm de diamètre et de 12.000 m de longueur est enterrée sur l’essentiel de son linéaire.

La branche de Charance

Le canal de la branche de Charance parcourt le versant sud-est de la montagne de Charance sur 14 Km environ.

Il a son point de départ à la cote du canal 1 140 m avec une pente assez régulière dont la moyenne est de 0.00065 m/m.

Son rôle dans le transport de l’eau est majeur puisqu’elle alimente 65 % du périmètre du Canal.

Son débit de pointe est de 2 000 l/s

Elle alimente :

  • La réserve des Manes
  • De Corréo
  • De Pelleautier par l’intermédiaire du feeder de la réserve D’, elle-même située à l’extrémité du feeder A-D’

Plusieurs prises directes pour l’alimentation des réseaux en aspersion et ponctuellement en gravitaire sont installées tout au long du tracé.

Le canal de la branche de Charance est posé sur une montagne instable ce qui impose régulièrement des travaux plus ou moins importants.

Chiffres et dates clés

La branche de Charance constitue l’unique réseau d’alimentation des secteurs non alimentés par le lac des Jaussauds, soit 65 % du périmètre de l’ASA du Canal de Gap.

Elle dispose d’une pente assez régulière dont la moyenne est de 0.00065 m/m. Cette pente peut cependant varier voire ponctuellement s’inverser vers l’amont comme c’est le cas par exemple pour un des tronçons à étancher (écluse de l’Oeuf).

Cet ouvrage d’un linéaire de 14 kilomètres totalise 10 300 ml à ciel ouvert dont 5 200 ml en terre non revêtue, 5 100 ml en revêtement béton ou PVC, 1 250 ml en galerie et 2 450 ml en buses de diamètre 2 000 à 800.

Construite dès l’origine du canal, à partir de 1863, cette branche a subi plusieurs opérations d’étanchéité ou de mise en sécurité de l’ouvrage, notamment au cours des trente dernières années.

On peut citer parmi les plus importantes :

  • Construction du premier tronçon de 190 ml de la galerie des Nivouls en 1875
  • Construction d’un tronçon supplémentaire de 930 ml de la galerie des Nivouls en 1936 après un important glissement de terrain
  • Construction d’un Cuvelage autoporté à Grosse Vache en 1946.
  • Cuvelage d’un linéaire de 5 000 ml entre 1946 et 1970
  • Prolongement de la galerie des Nivouls en 1938 après le glissement de terrain de 1936.
  • Renforcement de 30 ml de la galerie des Nivolus par éléments métalliques renforcés de béton en 1989 ; mise en place de buses métalliques en amont de ce tronçon en lieu et place d’une bâche béton instable et en 1991 au lieu-dit l’Ecluse de l’œuf en lieu et place d’un revêtement chimique.
  • Mise en place d’une bâche PVC sur une longueur de 120 ml en amont de l’écluse de l’Oeuf, de manière à étancher un débit de fuite de l’ordre de 20 l/s et à sécuriser le site instable.

La galerie des Nivouls

Situé dans une vaste zone de glissement, le tunnel des Nivouls transporte annuellement 40 % des volumes distribués par le Canal. Depuis sa première construction, ce tronçon de canal a dû être reconstruit plusieurs fois.

Principaux évènements depuis la construction.

 

Principaux évènements depuis la construction.

 

  • 1874 : glissement de terrain entre les deux ravines du torrent des Durgons et construction du tronçon de galerie dit « des Serrigues » en 1875 (190 ml)
  • 1906 : glissement de terrain et mise en place de 125 ml de buses de Ø 140 entre les PK 6.500 et 7.100
  • 1935 : après rupture de la berge sur une longueur de 50 ml (juillet 33) construction d’une bâche béton en amont de la galerie des Nivouls sur 185 ml (Bâche des Durgons)
  • Janvier février 1936 : glissement de terrain 300 ml en aval du torrent des Durgons emportant 500 ml de canal. La galerie des Nivouls n’est pas touchée.

Construction du deuxième tronçon de galerie dit « des Nivouls » (830 ml)

  • Juin 1967 : Etude SCP avec carte géologique
  • Septembre 1969 : Complément d’étude géologique et projet de creusement d’une galerie plus profonde ou d’un siphon de contournement.
  • Novembre 1970 : mise en place de buses par éléments boulonnés sur 3 secteurs de 17.50 ml (P.R.328) 36.50ml (P.R. 774) 6.00ml (P.R. 934)
  • Mars 1989 : mise en place de 185 ml de buses métalliques en remplacement de la bâche dite des Durgons.

 

FEEDERS

Dans les feeders ou conduites, l’écoulement se fait « en charge » ou sous pression.

L’eau peut ainsi rejoindre un point vers un autre s’il est situé un peu plus bas et quels que soient les obstacles topographiques rencontrés.

Feeder de la Rochette

D’une longueur de 4 km et constitué par une buse sous basse pression de 600 mm de diamètre, a une capacité de 500 l/s. Outre les besoins en eau d’irrigation de son périmètre, cette branche dessert en eau l’ASA du Dévezet pour une valeur de 52 l/s.

Feeder des Jaussauds

Feeder des points A et D’

Feeder de Pelleautier

Feeder des Manes

D’une longueur de 4 km et constitué par une buse sous basse pression de 600 mm de diamètre, a une capacité de 500 l/s. Outre les besoins en eau d’irrigation de son périmètre, cette branche dessert en eau l’ASA du Dévezet pour une valeur de 52 l/s.

Les réseaux de distribution

Pour assurer la distribution de l’eau sur les périmètres, le réseau compte 550 km de canalisations enterrées et 38 km de rigoles gravitaires.

Chiffres clés

Les réseaux de distribution permettent de livrer l’eau à chacune des bornes du périmètre.

L’eau est acheminée aux parcelles par des canalisations enterrées et délivrée par des bornes d’irrigation.

L’eau est mise sous pression du fait de la gravité ou par des appareils appelés surpresseurs.

Construites sur la période 1950-1990, ces conduites peuvent être en PVC, acier ou fonte.

Jusque dans les années 1960, seul l’acier permettait de répondre aux contraintes de pression. Plus tard, les progrès faits sur la régulation et la mise sur le marché de fonte verrouillée (joint à insert métallique) a permis à celle-ci de s’imposer.

 

MAINTENANCE ET EXPLOITATION DES RESEAUX

On estime à 45 % le temps de nos agents nécessaire à l’exploitation et à 55 % le temps passé à la maintenance (préventive ou curative).

Ceci s’explique par l’importance des infrastructures et équipements nécessaires pour assurer le service auprès de nos adhérents.

La maintenance

La maintenance, c'est l'ensemble des actions techniques, administratives ou de management durant le cycle de vie d’un bien destiné à le maintenir ou à le rétablir dans un état dans lequel il peut accomplir sa fonction requise.

La maintenance préventive

La maintenance préventive permet d’intervenir avant la détection d’une panne. Elle peut être
conditionnelle et établie selon un échéancier continu ou à la demande, elle peut être
systématique, et est alors établie selon un échéancier.

La liste ne pourrait être exhaustive et seuls quelques exemples de maintenance préventive sont
présentés :

  • La protection cathodique (sur ouvrage linéaire enterré)
  • Le contrôle des équipages mobiles de régulation (ouvrages ponctuels sur réseaux sous
    pression enterrés)

EN SAVOIR PLUS SUR LA PROTECTION CATHODIQUE

La maintenance curative

Elle intervient après la détection d’une panne elle peut être réalisée en différé ou d’urgence :

  • Réparation des clapets de pieds de bornes (ouvrages ponctuels de livraison d’eau)

Les infrastructures et équipements

Répartition par type d’ouvrage

  • Canaux à écoulements libres
  • Galeries, tunnels, siphons
  • Dégrilleurs
  • Canaux secondaires de distribution
  • Réserves
  • Canalisations de diamètre supérieur à 500 mm
  • Canalisations de diamètre inférieur à 500 mm
  • Chambres de réduction de pression
  • Logements d’exploitation

Appareillage réseaux

  • 700 km de canalisations du DN 32 au DN 200 mm
  • 3 500 vannes
  • 1 000 ventouses
  • 100 soupapes
  • 130 régulateurs de pression réseau
  • 5 compteurs mécaniques hors bornes
  • 1 994 bornes d’irrigation (2 978 prises)
  • 280 compteurs généraux (3 480 vannes)

Différents domaines d’activité

  • Électricité automatismes
  • Mesures
  • Télétransmission, supervision, régulation
  • Électromécanique
  • Hydromécanique
  • Canalisations
  • Bâtiments
  • Génie civil

L’exploitation

  • Fermeture et vidange pour les mises en eau
  • Relève des compteurs
  • Gestion des sectionnements lors d’une fuite
  • Relation avec les adhérents, prévention lors d’un arrêt de fonctionnement du réseau

...sont autant d’activités qui conduisent les agents sur le périmètre pour permettre aux adhérents de disposer de l’eau dans les meilleures conditions possibles

 

 

Canal de Gap - 2 Avenue Lesdiguières 05000 GAP - -

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